Le harcèlement de rue fondé sur le genre consiste en des commentaires, des gestes et des actions non désirés imposés à un étranger dans un lieu public sans son consentement et s’adresse à lui en raison de son sexe réel ou perçu, de son genre, de son expression sexuelle ou de son orientation sexuelle. Le harcèlement de rue est un problème de droits de la personne parce qu’il limite la capacité des personnes harcelées d’être en public, surtout les femmes. Lisez cet article sur le harcèlement des femmes en France dans les lieux publics https://jean-jaures.org/nos-productions/les-francaises-et-le-harcelement-dans-les-lieux-publics.
Le harcèlement chez les françaises
Le harcèlement de rue comprend le sifflement non désiré, le larmoiement, les insultes sexistes, homophobes ou transphobes, les demandes répétées pour le nom, le numéro ou la destination d’une personne après avoir dit non, les noms sexuels, les commentaires et les demandes, le suivi, le clignotement, la masturbation publique, le tâtonnement, l’agression sexuelle et le viol.
Bien sûr que dans de nombreux pays comme la France, des femmes sont victimes de ce type de harcèlement en raison de facteurs tels que leur race, leur nationalité, leur religion, leur handicap ou leur classe sociale. Certaines d’entre elles sont harcelées pour de multiples raisons au cours d’un même incident de harcèlement. La situation de harcèlement est une question de pouvoir et de contrôle et c’est souvent une manifestation de discrimination sociale comme le sexisme, l’homophobie, l’islamophobie, le classicisme, le capacitisme et le racisme.
Ces actes subis cause du tort à ces dames et damoiselles qui ne demandent souvent rien d’autre que de pouvoir vivre paisiblement, se sentir libres et détendues partout où elles passent, de pouvoir lire ou se poser quelque part sans que personne ne vienne leur porter atteinte physiquement ou moralement. Aucune forme de harcèlement n’est jamais acceptable ; tout le monde devrait être traité avec respect, dignité et empathie.
